Proposition de sujet de thèse de doctorat (PhD) en cotutelle franco-suisse
Etude de la relation entre l’exposition aux particules dans des enceintes
ferroviaires souterraines (EFS) et la santé respiratoire des travailleurs
Les effets délétères des particules (PM) de la pollution sur le système respiratoire sont
clairement démontrés. Les mécanismes physiopathologiques impliquent un effet
direct des particules fines (PM10 et PM2.5) et ultrafines (PUF) et un effet indirect
(inflammation et stress oxydant). Des mesures des polluants dans des enceintes
ferroviaires souterraines (EFS) montrent des concentrations massiques des PM10 et
PM2.5 très supérieures à celles de l’air extérieur et de composition essentiellement
métallique (Fe, Cu, Ba). En nombre, les PUF prédominent. Ce projet de thèse vise à
évaluer chez les agents de transport parisien la santé respiratoire en lien avec leur
exposition professionnelle aux particules de l’air des EFS. Ce projet constitue le
pendant épidémiologique du projet de recherche franco-suisse « ROBoCoP »,
acronyme de Respiratory disease Occupational Biomonitoring Collaborative Project,
rattaché au consortium européen CliniMARK (EU COST Action CA 16113), dont
l’objectif est de développer les biomarqueurs valides de l’attente précoce de la fonction
respiratoire, notamment les biomarquers prédictifs de la bronchopneumonie
chronique obstructive (BPCO).
La 1ère année de thèse sera consacrée à la préparation de l’étude expérimentale du
projet ROBoCop, notamment :
Le travail de cette première année donnera lieu à la valorisation du questionnaire
validée et du protocole dans une publication scientifique et une communication
scientifique à un congrès d’épidémiologie et/ou de médecine de travail.
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La 2ème année de thèse sera consacrée à l’analyse et la valorisation des données de
l’étude exploratoire de la fonction respiratoire des travailleurs de la RATP conduite
par le service de médecine du travail. Pour cela, il est prévu notamment :
Le travail de cette 2ème année donnera lieu à la publication des résultats de l’analyse
de la relation entre l’exposition aux particules et l’état de la fonction respiratoire des
travailleurs du transport parisien ainsi qu’à la présentation des ces résultats lors
d’un congrès en d’épidémiologie et/ou de médecine de travail.
La 3ème année de thèse sera consacrée à la participation à la réalisation de l’étude
expérimentale du projet ROBoCoP et analyse des données, notamment :
Le travail de cette 3ème année donnera lieu à la rédaction de deux manuscrits d’articles
portant sur les résultats d’analyses statistiques décrites ci-dessus. Un mémoire de
thèse sur articles sera rédigé et soumis à l’Ecole doctorale à la fin de la 3ème année en
vue de la soutenance du doctorat universitaire.
Cette thèse sera dirigée par la Prof. Guseva Canu de l’Université de Lausanne
(Suisse), investigatrice principale du projet ROBoCoP, avec une co-direction du Dr.
Benjamin Guinhouya de l’Université de Lille (France). Le doctorant(e) sera inscrit(e) à
la fois à l’Ecole doctorale « Biologie et santé » de l’Université de Lille et à l’Ecole
doctorale Life Sciences de l’Université de Lausanne dans le cadre d’une cotutelle entre
les deux établissements, sous réserve d’acceptation du dossier par l’Unversité de
Lausanne. Le doctorant sera recruté par la RATP sous contrat de thèse, dans le cadre
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du dispositif CIFRE et accueilli(e) au sein de la CeREST à Paris (France), sous la
responsabilité de l’épidémiologiste de la RATP, Dr. Nicolas Methy et du médecin du
travail, Dr. Amélie Debatisse, durant les 3 années de thèse.
Le candidat doit être titulaire d’un Master 2 en Santé publique ou équivalent et avoir
de bonnes connaissances en biologie et physiologie humaine, épidémiologie et
biostatistiques. Une maîtrise parfaite (écrite et orale) de la langue française est exigée,
ainsi qu’une très bonne capacité rédactionnelle en anglais. La thèse faisant partie
d’un projet de recherche pluridisciplinaire, le candidat doit être capable de travailler
en équipe, aussi bien avec des agents et le personnel médical de la RATP et des
chercheurs (épidémiologistes, chimistes, hygiénistes industriels et toxicologues).
Les directeurs, les responsables de thèse à la RATP et le doctorant se rencontreront
au moins une fois tous les deux mois et échangeront par mail et téléphone autant
que nécessaire pour le bon déroulement et le suivi de cette thèse.
Le dossier de candidature sera composé de votre curriculum vitae (CV), d’une lettre
de motivation, de bulletin des notes obtenues au Master (M2), d’une lettre de
recommandation ainsi que les coordonnées de votre encadrant de stage de M2.
Date limite de candidature : 25 septembre 2018
Adresses e-mail pour envoi de candidature : Irina.Guseva-Canu@chuv.ch;
amelie.debatisse@ratp.fr ; benjamin.guinhouya@univ-lille2.fr
Date de recrutement : Novembre-Décembre 2018
Pour tous renseignements complémentaires, vous pouvez joindre :
Dr. Nicolas Méthy au +33 1 58 76 66 23
Dr. Amélie Debatisse au +33 1 58 76 79 12.
Prof. Irina Guseva Canu au +41 21 314 62 24
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